Je profite du temps qui m’est laissé par la conjoncture actuelle du marché de la poire à lavement (j’avoue, même ceux qui sont sensés comprendre risquent d’avoir du mal sur celle-là) pour rédiger cet article qui n’a que trop tardé à émerger de mon petit cerveau tout lisse.
Refrain (A chanter sur l’air de l’île aux enfants) :
Voici venuuuuu le temps d’aller dans les chaaaamps
Avec les Amish et leur sept ou huit enfaaaaants
C’est le payyyyys joyeux des barbus heureuuuuux
Avec leurs chevaux, leurs carrioles et leurs chapeeeeaux
Bon alors pour la petite histoire, avant de venir s’installer dans ce merveilleux pays où tout est possible car « Yes, you can », les Amish vivaient une vie heureuse, austère et tranquillou peinarde en Europe. Un dogme de leur confession Anabaptiste consiste à ne baptiser que les adultes puisque « John the Baptist » (surnom Rock n’ Roll de Jean Baptiste) n’a baptisé Jésus qu’à l’âge adulte. Du coup, ben pour faire comme le deuxième barbu le plus célèbre de la planète (après Antoine), pas de baptême avant d’être un homme/femme. Mais ça, ça plaisait pas du tout aux autres chrétiens parce que ca voulait dire que si un enfant mourrait, ben son âme ne monterait pas au paradis (et ça, c’est très très très mal). Par conséquent, ils furent victimes d’une bonne petite persécution en bonne et due forme comme seuls les chrétiens savent le faire. Alors bon, forcément, quand on leur a expliqué qu’il existait un pays où la population de base vénérait des biches et des arbres, ils ont du se dire « ouai ben nous a côté on aura l’air de gens normaux, les relous de protestants vont être trop occupés à dépecer de l’adorateur d’idoles païennes et vont nous lâcher un peu les bretelles». Du coup ils sont venus s’installer aux US (au 17ème siècle par là).
Ici se referme le chapitre « histoire des Etats-Unis par les nuls».
Parlons brièvement de leurs zussezécoutumes. Contrairement à ce qu’on pense, les Amish ne sont pas une bande de décroissants baba-cool qui refuse le monde moderne. Ils ne veulent juste pas utiliser d’électricité et donc utilisent du propane à la place… (ce qui est vachement mieux et d’une logique inébranlable). Leurs maisons sont plutôt pas mal équipées et ils ont accès à un tas d'ustensiles alternatifs aux nôtres.
Typiquement là, la cuisinèire n'est là que pour les touristes japonais qui ne comprennent pas l'anglais. En vrai ils utilisent la plus moderne.
Pour ne pas barber tout le monde, voici une liste de quelques trucs anecdotiques à savoir sur les Amish :
- les mecs mariés portent un vieille barbe
- les meufs mariées portent une espèce de voile (pour les même raisons que les musulmans d’ailleurs)
- Quand ils sont jeunes, ils peuvent porter des nike, quand ils sont adultes, ils peuvent porter des nike noires
- Plus t’es vieux, plus t’as un beau chapeau
- Ils ne se déplacent qu’en carriole à cheval (qui laissent des vieux crottins sur la route)
- Ils ne portent pas de boutons parce que c’est un attribut propre aux soldats et qu’ils sont pacifistes (je pense qu’ils devraient pousser le raisonnement jusqu’au bout et se balader tous nus, mais c’est vrai qu’il fait un peu froid en pennsylvanie)
- Du coup ils portent des épingles et des bretelles (ce qui est d’une praticité incontestable)
Collection printemps/été/automne/hiver 1678-2011
- Ils arrêtent l’école à 14 ans pour devenir artisan ou fermier
- Enfin du coup ils vont voir les médecins, dentistes, chirurgiens esthétiques « English » (comme ils appellent les gens normaux)
- Seules des femmes non mariées peuvent enseigner à l’école
- Ils n’ont pas d’église, la messe se passe dans les familles à tour de rôle
- Ils ont en moyenne 8 enfants par famille (comme quoi le préservatif à base de boyau de porc c'est pas terrible terrible)
- 12% des gens quittent la communauté Amish par an
- Et on ne peut pas devenir Amish
- Et pourtant la population croît ===> d’où la célèbre citation « ton papa, c’est ton tonton »
- On ne peut pas les prendre en photo parce que c’est un signe de vanité
- Il n’y a pas de miroirs dans leur maison à part pour se raser parce que c'est un signe de vanité
- Ils n’ont pas le droit d’avoir des éléments décoratifs dans leur maison, sauf si c’est utile (genre, un bonnet pour théière… très utile !) parce que c'est un signe de tapette... non je rigole, de vanité
Valérie Damidot, prends-en de la graine!
- Comme n'importe quel américain de base (et on peut difficilement faire plus américain de base), les Amish partent en bus de touristes se mettre mal mal mal en Floride et faire des concours de tabliers mouillés pendant les vacances d'hiver.
Enfin voila un vague portrait très simpliste de cette petite (enfin pas tant que ça) communauté fort sympathique qui égaie mes balades en voiture du dimanche après-midi et nous rappelle que tout est possible au pays de l’oncle Jay-Z. Moi je les aime bien les Amish et ils font de mal à personne. Ils ont de jolis poneys et ils viennent faire leurs courses dans le même supermarché que moi. J’ai même croisé madame Ingals à la sortie d’un cours de fitness, avec sa petite robe à fleur et sa dentelle dans les cheveux.
Lancaster est une région réputée pour sa communauté Amish, aussi vous proposé-je de partager avec moi ce moment de bonheur absolu, adaptation d’un tube interplanétaire à la sauce pennsylvanienne (et je remercie monsieur Laurent pour cette découverte qui donne à mon séjour Hollandais une dimension artistique et culturelle inestimable)
---> Vidéo Amish paradise
mercredi 20 avril 2011
vendredi 8 avril 2011
Rendez-vous en terre inconnue
Apres un mois d’absence (déjà ! oulala, ca va pas du tout là !), je reprends là ou je m’étais arrêtée… Mon dernier weekend funky flex sympa s’est déroulé il y a (déjà) presque deux semaines de ça.
La destination gardée secrète, choisie par mon copilote tom-tom et qui n’a été révélée qu’une fois garée dans un parking chinois douteux gardé par une dame chinoise pas très propre : Philadelphia ! (bon ca c’est pas exactement passé comme ça, vous l’aurez compris…). Il s’agit donc bien évidemment de la ville éponyme :
- du film dans lequel a joué Tom Hanks
- de la chanson de Bruce Springsteen qui constitue le BO du film sus-cité
- mais aussi de la marque de fromage qui sert à confectionner les merveilleux cheesecakes et produite par un groupe agro-alimentaire concurrent dont je tairai le nom (chut chut, pas de marques)
Petits picotements dans le ventre, sourire débile plaqué sur mon visage, le tout accompagné par des glapissements à la limite du ridicule à l’approche de la ville (oui, pour moi la ville c’est devenu l’aventure, la cerise en béton/acier/verre/brique sur le gros gâteau du nouveau monde…). Même Tom-tom en a été tout troublé et en a littéralement perdu le nord (et s’est donc montré d’une parfaite inutilité pendant toute la journée). Me voici donc arrivée dans l’ancienne capitale américaine, lieu chargé d’histoire de colons (et non de c… non elle est vraiment trop naze cette blague) et de souvenirs, pour rejoindre les caupains venus tout droit de DC exprès !
Cette ville est très agréable (même par -1000 degrés, et fahrenheit s’il vous plait !) et très jolie. Nous avons eu l’opportunité (et pas trop eu le choix, en attendant un certain gros BJ DBB qui a loupé son bus) de flâner dans les allées du marché couvert. Donc là, ceux qui me connaissent bien, savent que c’est Disneyworld (« on ice » en l’occurrence compte tenu des conditions climatiques) mais en mieux pour moi. Merveille des sens, de tous les sens et dans tous les sens ! Un vrai plaisir en somme pour l’épicurienne aux troubles alimentaires compulsifs que je suis !
Mais surtout, SURTOUT ( !), Philly (comme on l’appelle en pennsylvanie et surement ailleurs) recèle des merveilles insoupçonnées : elle est parsemée de peintures murales tantôt magnifiques, tantôt oniriques, tantôt d’un gout douteux, voire franchement moches ! L’occasion pour les agros assoiffés de culture et affamés de faire un petit parcours initiatique sur la route du très célèbre cheese-steak de chez Geno’s.
Le cheese-steak de chez Geno’s, et ben franchement, c’est plutôt bof bof ! Il était meilleur à Lancaster ! La prochaine fois j’irai chez Pat’s (ou je mangerai autre chose quoi). Je ne m’étendrai pas sur le sujet, j’en ai encore la nausée…
C’est donc avec cette sensation d’avoir mangé une douzaine de charolaises après s’être fait poser un anneau gastrique que nous avons traversé toooooooooouuuuut philadelphie à pied pour découvrir le côté historique de la ville. Direction la visite guidée du Independance Hall (pour les non-bilingues, prenez les mots, échangez les de place… voilà c’est ca !). Nous avons donc découvert là-bas que la déclaration d’indépendance a été faite le 2 juillet 1776 et non le 4 (mais bon, le temps de se mettre d’accord, tout ca…) et pleins d’autres trucs intéressants dont je ne me souviens pas…
Nous avons aussi vu la magnifique Liberty Bell. Pour la petite histoire, Taco Bell avait fait un poisson d’Avril en déclarant vouloir acheter la cloche pour combler la dette de l’Etat et ainsi la renommer Liberty Taco Bell, haha ! Ca doit être des agros qui ont fait cette blague, c’est sur ! Des tacos, des cloches, des blagues pourries, pas de doute…
Enfin pour terminer, petite escale par la plus ancienne rue des USA (dans laquelle vit le plus vieux chat des USA) avant de ramener tout ce beau monde dans mon petit nid douillet pour une nuit de folie, pleine de guacamole et de pépites de chocolat…
...découvrez dans la prochaine édition : de l'austérité, de la rigueur et des épingles (wouhou!! je sens que ca frétille d'impatience!)
La destination gardée secrète, choisie par mon copilote tom-tom et qui n’a été révélée qu’une fois garée dans un parking chinois douteux gardé par une dame chinoise pas très propre : Philadelphia ! (bon ca c’est pas exactement passé comme ça, vous l’aurez compris…). Il s’agit donc bien évidemment de la ville éponyme :
- du film dans lequel a joué Tom Hanks
- de la chanson de Bruce Springsteen qui constitue le BO du film sus-cité
- mais aussi de la marque de fromage qui sert à confectionner les merveilleux cheesecakes et produite par un groupe agro-alimentaire concurrent dont je tairai le nom (chut chut, pas de marques)
Petits picotements dans le ventre, sourire débile plaqué sur mon visage, le tout accompagné par des glapissements à la limite du ridicule à l’approche de la ville (oui, pour moi la ville c’est devenu l’aventure, la cerise en béton/acier/verre/brique sur le gros gâteau du nouveau monde…). Même Tom-tom en a été tout troublé et en a littéralement perdu le nord (et s’est donc montré d’une parfaite inutilité pendant toute la journée). Me voici donc arrivée dans l’ancienne capitale américaine, lieu chargé d’histoire de colons (et non de c… non elle est vraiment trop naze cette blague) et de souvenirs, pour rejoindre les caupains venus tout droit de DC exprès !
Cette ville est très agréable (même par -1000 degrés, et fahrenheit s’il vous plait !) et très jolie. Nous avons eu l’opportunité (et pas trop eu le choix, en attendant un certain gros BJ DBB qui a loupé son bus) de flâner dans les allées du marché couvert. Donc là, ceux qui me connaissent bien, savent que c’est Disneyworld (« on ice » en l’occurrence compte tenu des conditions climatiques) mais en mieux pour moi. Merveille des sens, de tous les sens et dans tous les sens ! Un vrai plaisir en somme pour l’épicurienne aux troubles alimentaires compulsifs que je suis !
Mais surtout, SURTOUT ( !), Philly (comme on l’appelle en pennsylvanie et surement ailleurs) recèle des merveilles insoupçonnées : elle est parsemée de peintures murales tantôt magnifiques, tantôt oniriques, tantôt d’un gout douteux, voire franchement moches ! L’occasion pour les agros assoiffés de culture et affamés de faire un petit parcours initiatique sur la route du très célèbre cheese-steak de chez Geno’s.
Le cheese-steak de chez Geno’s, et ben franchement, c’est plutôt bof bof ! Il était meilleur à Lancaster ! La prochaine fois j’irai chez Pat’s (ou je mangerai autre chose quoi). Je ne m’étendrai pas sur le sujet, j’en ai encore la nausée…
C’est donc avec cette sensation d’avoir mangé une douzaine de charolaises après s’être fait poser un anneau gastrique que nous avons traversé toooooooooouuuuut philadelphie à pied pour découvrir le côté historique de la ville. Direction la visite guidée du Independance Hall (pour les non-bilingues, prenez les mots, échangez les de place… voilà c’est ca !). Nous avons donc découvert là-bas que la déclaration d’indépendance a été faite le 2 juillet 1776 et non le 4 (mais bon, le temps de se mettre d’accord, tout ca…) et pleins d’autres trucs intéressants dont je ne me souviens pas…
Nous avons aussi vu la magnifique Liberty Bell. Pour la petite histoire, Taco Bell avait fait un poisson d’Avril en déclarant vouloir acheter la cloche pour combler la dette de l’Etat et ainsi la renommer Liberty Taco Bell, haha ! Ca doit être des agros qui ont fait cette blague, c’est sur ! Des tacos, des cloches, des blagues pourries, pas de doute…
Enfin pour terminer, petite escale par la plus ancienne rue des USA (dans laquelle vit le plus vieux chat des USA) avant de ramener tout ce beau monde dans mon petit nid douillet pour une nuit de folie, pleine de guacamole et de pépites de chocolat…
...découvrez dans la prochaine édition : de l'austérité, de la rigueur et des épingles (wouhou!! je sens que ca frétille d'impatience!)
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