vendredi 8 avril 2011

Rendez-vous en terre inconnue

Apres un mois d’absence (déjà ! oulala, ca va pas du tout là !), je reprends là ou je m’étais arrêtée… Mon dernier weekend funky flex sympa s’est déroulé il y a (déjà) presque deux semaines de ça.
La destination gardée secrète, choisie par mon copilote tom-tom et qui n’a été révélée qu’une fois garée dans un parking chinois douteux gardé par une dame chinoise pas très propre : Philadelphia ! (bon ca c’est pas exactement passé comme ça, vous l’aurez compris…). Il s’agit donc bien évidemment de la ville éponyme :
- du film dans lequel a joué Tom Hanks
- de la chanson de Bruce Springsteen qui constitue le BO du film sus-cité
- mais aussi de la marque de fromage qui sert à confectionner les merveilleux cheesecakes et produite par un groupe agro-alimentaire concurrent dont je tairai le nom (chut chut, pas de marques)

Petits picotements dans le ventre, sourire débile plaqué sur mon visage, le tout accompagné par des glapissements à la limite du ridicule à l’approche de la ville (oui, pour moi la ville c’est devenu l’aventure, la cerise en béton/acier/verre/brique sur le gros gâteau du nouveau monde…). Même Tom-tom en a été tout troublé et en a littéralement perdu le nord (et s’est donc montré d’une parfaite inutilité pendant toute la journée). Me voici donc arrivée dans l’ancienne capitale américaine, lieu chargé d’histoire de colons (et non de c… non elle est vraiment trop naze cette blague) et de souvenirs, pour rejoindre les caupains venus tout droit de DC exprès !


Cette ville est très agréable (même par -1000 degrés, et fahrenheit s’il vous plait !) et très jolie. Nous avons eu l’opportunité (et pas trop eu le choix, en attendant un certain gros BJ DBB qui a loupé son bus) de flâner dans les allées du marché couvert. Donc là, ceux qui me connaissent bien, savent que c’est Disneyworld (« on ice » en l’occurrence compte tenu des conditions climatiques) mais en mieux pour moi. Merveille des sens, de tous les sens et dans tous les sens ! Un vrai plaisir en somme pour l’épicurienne aux troubles alimentaires compulsifs que je suis !




Mais surtout, SURTOUT ( !), Philly (comme on l’appelle en pennsylvanie et surement ailleurs) recèle des merveilles insoupçonnées : elle est parsemée de peintures murales tantôt magnifiques, tantôt oniriques, tantôt d’un gout douteux, voire franchement moches ! L’occasion pour les agros assoiffés de culture et affamés de faire un petit parcours initiatique sur la route du très célèbre cheese-steak de chez Geno’s.





Le cheese-steak de chez Geno’s, et ben franchement, c’est plutôt bof bof ! Il était meilleur à Lancaster ! La prochaine fois j’irai chez Pat’s (ou je mangerai autre chose quoi). Je ne m’étendrai pas sur le sujet, j’en ai encore la nausée…


C’est donc avec cette sensation d’avoir mangé une douzaine de charolaises après s’être fait poser un anneau gastrique que nous avons traversé toooooooooouuuuut philadelphie à pied pour découvrir le côté historique de la ville. Direction la visite guidée du Independance Hall (pour les non-bilingues, prenez les mots, échangez les de place… voilà c’est ca !). Nous avons donc découvert là-bas que la déclaration d’indépendance a été faite le 2 juillet 1776 et non le 4 (mais bon, le temps de se mettre d’accord, tout ca…) et pleins d’autres trucs intéressants dont je ne me souviens pas…

Nous avons aussi vu la magnifique Liberty Bell. Pour la petite histoire, Taco Bell avait fait un poisson d’Avril en déclarant vouloir acheter la cloche pour combler la dette de l’Etat et ainsi la renommer Liberty Taco Bell, haha ! Ca doit être des agros qui ont fait cette blague, c’est sur ! Des tacos, des cloches, des blagues pourries, pas de doute…


Enfin pour terminer, petite escale par la plus ancienne rue des USA (dans laquelle vit le plus vieux chat des USA) avant de ramener tout ce beau monde dans mon petit nid douillet pour une nuit de folie, pleine de guacamole et de pépites de chocolat…




...découvrez dans la prochaine édition : de l'austérité, de la rigueur et des épingles (wouhou!! je sens que ca frétille d'impatience!)

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