Méthode Assimil 1974 – page 1
Car oui, après des recherches d’archives intenses et poussées, il a été démontré que c’est de là que vient la phrase célébrissime "my tailor is rich" qui n’évoque absolument rien du tout à qui que ce soit ici. (attention, l’histoire qui suit est bourrée d’anachronismes). Il faut dire aussi que la dernière fois qu’un anglo-saxon a utilisé cette phrase, on devait être en 1583, dans un salon mondain de la campagne britannique où un jeune dandy se pavanait dans sa nouvelle tenue sur mesure. Il expliquait alors à son auditoire captivé et sous le charme que ce n’est pas l’allure qui fait le beau-gosse, mais la coupe de sa chemise, parfaitement exécutée par son très talentueux tailleur italien, si talentueux que les hommes de toutes générations demandaient à leur valet de faire la queue pour eux afin d’espérer obtenir un rendez-vous dans l’année. « Yes indeed! My tailor is rich ha ha ha (rire pincé) ». Puis la crise financière a frappé durement le marché de la mode et les traders en tissu ont fait faillite. Ce fut donc la dernière fois que cette phrase fut prononcée. Et à cette époque, les Etats-Unis n’étaient qu’une vulgaire colonie britannique peuplée de 867 bagnards/prostitués/Amish répartis entre 13 Etats ruraux le long de la côte est. Pas de tailleurs là-bas. Voilà pourquoi personne n’a jamais entendu cette phrase ici.
Enfin bref tout ca pour dire qu’il est temps de rédiger une petite bafouille sur la langue de Shake-Spears (je sais pas si elle a pensé à ça mais clairement elle a un filon de boissons amincissantes à exploiter la Britney là).
Pour moi, le langage est l’âme d’un pays (oh c’est profond ça !). Il est la trace de toute une histoire, garde l’empreinte de toutes les racines qui ont forgé une nation pendant des siècles et des siècles (Aaaaaamen). Par ailleurs, il est le reflet constant de la mentalité d’un peuple, de la dynamique d’une communauté (c’est pour cela que je distingue l’anglais de l’américain). Enfin, à l’échelle de l’individu, le langage est l’expression sonore d’une personnalité.
Pour maîtriser une langue étrangère parfaitement, il ne suffit pas de l’apprendre, il faut la comprendre (ouah c’est beau !). Je ne parle pas de comprendre ce qu’une personne nous dit, je parle de comprendre comment la langue fonctionne et comment les personnes qui la parlent l’utilisent. On ne peut pas être totalement bilingue si on ne vit pas la langue. C’est pour cela que le seul moyen de maîtriser une langue étrangère est de vivre dans le pays étranger. Donc voilà, j’aime les Etats-Unis et j’aime les Etats-Uniens, et c’est pour ça que j’aime l’anglais.
Retour au mois de février, ma fraîche arrivée. Mentalité « Bwahaha ! Trop easy ! je masterize l’anglais beaucoup trop well ! » tout en sachant évidemment qu’il me faudrait un peu de temps pour m’y faire parce que je ne me considérais pas non plus comme bilingue et que ça faisait des mois que je n’avais pas parlé anglais.
Bon alors évidemment, j’ai été calmée assez rapidement puisque même si je comprenais plutôt pas mal, je ne comprenais pas tout non plus. Du coup, après un simple entretien informel avec quelqu’un au travail, subsiste l’étrange sentiment de : et si jamais j’avais raté une information importante à ce moment là quand j’ai compris « let’s the palty frot and again » ? Bon mais depuis ça s’est arrangé, je reformule quand je suis pas sûre d’avoir bien compris et je ne rate pas trop d’info donc je ne dois plus avoir l’air trop débile.
Ce qui est galère avec « l’américain », c’est que c’est une langue :
- très très idiomatique
- avec beaucoup de jargon, de « slang »
- qui est très « sur mesure » (les gens peuvent inventer des mots, des verbes, quand ca les arrange)
Je suis contente de pouvoir dire maintenant que je suis à l’aise avec la plupart de ses aspects et que je les comprends plutôt bien (mais bon j’apprends des mots tous les jours). Je comprends pas mal les paroles des chansons (ça m’économise un temps fou en recherches de paroles sur internet ! je peux apprendre mes chansons par cœur en conduisant maintenant ! je serai super au point sur tous les tubes à la rentrée ! youpi !) et la radio en général. Je comprends les infos formelles mais aussi l’humour et les jeux de mots de mieux en mieux. Ma fierté ultime étant de parvenir à comprendre le Dr Cox dans Scrubs, oui oui !
L’écrit aussi était un challenge. Avant de partir, il me fallait environ une bonne demi-heure pour envoyer un mail de 5 lignes. A mon arrivée, l’unité de mesure de mon niveau écrit d’anglais était le nombre-de-minutes-avant-de-googliser-collins. Depuis je vais beaucoup plus vite, déjà parce que j’ai progressé (quand même) et puis je me suis un peu détendue : même les américains font des fautes d’orthographe en anglais !
Maintenant, pour ce qui est de l’oral, c’est une toute autre histoire… Je pense sincèrement que mon accent n’a pas du tout progressé (est-ce que passé un certain âge on garde le même accent pour toujours ?). Au tout début, je me sentais profondément débile à ne pas pouvoir aligner trois mots dans une conversation courante. Parce que oui, on a apprend à faire une présentation sur les conséquences socio-économiques de la guerre en Irak mise en parallèle avec la guerre du Vietnam, mais on n’apprend pas à parler de son quotidien… Je savais dire « édulcorant » mais pas « courgette ». Et honnêtement je trouve que ça n’a pas beaucoup changé. Les mots ne viennent pas spontanément, les conjugaisons non plus. Je me sens incroyablement muette, désarçonnée et avec le vocabulaire d’un enfant de 2 ans. Ce qui fait que je ne parle pas beaucoup (si si, je vous jure), mais bon du coup j’écoute et j’observe plus aussi, ce qui est intéressant mais pas idéal. C’est réellement parfois une souffrance de ne pas pouvoir m’exprimer, il m’arrive de commencer une phrase puis de dire « ouai non laisse tomber je sais pas comment on dit ca en anglais ». Le plus frustrant pour moi est de ne pas pouvoir faire d’humour. Je n’ose déjà pas vraiment utiliser les expressions idiomatiques et le « slang » parce que j’ai peur de me planter ou de ne pas les utiliser à propos (parce que « make » veut dire faire, « make up » veut dire se maquiller ou se réconcilier, mais attention, « make out » veut dire chopper…). Et je ne suis à l’évidence pas assez à l’aise pour faire des jeux de mots ou utiliser des termes avec subtilités plutôt qu’un autre pour faire un effet de style recherché (et drôle). Et puis l’humour de base américain n’est pas tout à fait le même qu’en France donc on passe facilement pour un crétin quand on essaie de dire un truc de manière drôle.
Tout ça pour dire que je me sens un peu schizophrène, partagée entre l’envie de dire quelque chose et l’incapacité de savoir comment l’exprimer de la manière exacte que j’utilise en France et à laquelle j’ai du mal à renoncer. J’essaie malgré tout de garder l’œil vif et le regard intelligent pour ne pas passer pour une parfaite abrutie en société. Et du coup je dois sûrement donner une impression très différente de celle que je donne en France (parce que je sais pas si vous avez remarqué mais en vrai je suis plutôt assez bavarde, oui oui). D’où ma question : devient-on une autre personne quand on est dans un pays étranger ? (vous avez 4h…)
vendredi 24 juin 2011
lundi 13 juin 2011
La Californie, c’est joli
Voici venu le temps du traditionnel article pré-départ-écrit-depuis-ma-chambre-d’hotel-avec-piscine(non utilisée)-et-lit-king-size. Vous vous direz «Eh ca fait pas deux semaines qu’elle est arrivée en Californie la naine ? ». Ben oui mais non! J’ai passé 5 super semaines en Californie au cours desquelles j’ai parcouru 2500 miles au volant de ma mazda 3, soit environ 4000km. Oui oui ! 4000 km (et non, ce ne sont pas mes origine sudistes qui s’expriment par l’intermédiaire de mon clavier AZERTY – j’arrive quand même à faire une faute de frappe à ce mot… cela démontre un réel problème de coordination digitale je pense)! du nord au sud, de l’est à l’ouest puis re-à l’est, j’ai bravé les éléments, la fatigue, la patrouille d’autoroute, pour essayer de découvrir tout ce que ce magnifique état à offrir comme paysages et merveilles. Parce que non ! La Californie ce n’est pas seulement Los Angeles et ses studios de production, ce n’est pas que San Francisco et ses collines, ni même des centaines d’hectares de vigne où travaillent des immigré mexicains clandestins saisonniers. Non non ! La Californie c’est un immense état coincé entre l’océan pacifique et la Sierra Nevada et qui s’étend sur des milliers (bon peut-être pas mille milliers mais quelques milliers quoi) de kilomètres du Nord au Sud. En Californie, il peut neiger au début du mois de Juin comme il peut faire 30° en Mai. Il m’aurait fallu des semaine entières de vacances pour faire tout ce que je voudrais faire maintenant mais bon, plus tard… une autre fois peut-être.
En résumé, j’ai fait pratiquement tout ce que j’avais l’intention de faire ici avant mon arrivée et même un peu plus (puisque San Diego n’était pas sur ma liste). Voici donc un petit roman-photo (bon pas stricto sensus mais bon on va pas chipoter) de mes trépidantes péripéllades (péripéties/ballades) :
SEQUOIA : A une heure et des miettes de chez moi. Mon penchant naturel pour les records et les trucs "les plus..." m'ont évidemment trainée par les cheveux jusqu'à ce parc naturel que je ne pouvais pas ne pas visiter
C'est pas si grand que ça un Sequoia finalement, un pouce tout au plus... (oui la traditionnelle blague de la perspective, ma préférée)
Je confirme : la perspective jouait bien en ma faveur (ou alors j'ai un très gros pouce)
J'aurais bien fait une petite animation "avant-après" pour que ce soit plus intéractif mais bon à défaut vous n'aurez que le "après". Tout ca pour montrer que c'est gros, un séquoia. A noter, sur la pointe des pieds-les bras levés pour conserver une échelle humaine moyenne (pour cause de "sujet atteint d'une forme quelconque de nanisme")
Ah! Celui là il commence à être plutôt pas mal pas mal
M'en fous, même pas impressionnée! Toute manière c'est toujours moi la plus petite
Du haut de Moro Rock, une vue imprenable (et très dégagée n'est-ce pas) sur la vallée et la Sierra Nevada
Et les gagnants sont :
-> dans la catégorie "arbre avec le plus gros diamètre connu à ce jour dans le monde" (merci les blagueurs de m'épargner vos commentaires douteux) avec
- une hauteur de 81.5m
- une circonférence à la base de 32.8m
- un diamètre à 1.4m de hauteur de 8.8 m
Le grand là à gauche! "General Grant"
-> dans la catégorie, "arbre le plus gros tout courts connu à ce jour dans le monde" avec :
- une hauteur de 83.8 m
- une circonférence de 31.3 m
- un volume estimé à 1487 m3 soit beaucoup de piscines olympiques ou de tables de salon
Le gros là au fond! "Colonel Sherman"
NB : les sujets sont à taille humaines, ceux-là.
OCEANO : petite ville balnéaire sur la côte pacifique (avec un nom comme ça, il est évident qu'il ne s'agit pas d'une station de ski). Mon premier contact (oculaire, le physique viendra plus tard) avec l'océan pacifique.
Un peu de philosphie
Un joli levé de soleil sur ces collines que j'aime tant. Oui! je prends des photos en conduisant, ca fait passer le temps. Et oui! c'est dangereux...
YOSEMITE PARK (sous le soleil): Lieu légendaire s'il en est. Il fallait quand même que j'y retourne, j'ai donc décidé de me payer le luxe d'aller voir le coucher du soleil sur le parc. Et ben c'est plutôt joli! J'ai même marché un peu (2h) sur une partie d'un chemin de rando (et le dénivelé, j'aime ça!). Ca valait le coup de rouler 3h (aller -puis 3h retour). Bon à savoir : manger aide à rester éveillé mais tache les vêtements...
La vallée et le célèbre half-dome (qui porte bien son nom) à droite
Moi! histoire de dire "j'y étais!" (fais gaffe il y a un half-dome derrière toi.)
coucher de soleil sur le half-dome (oui encore lui)
couché de soleil tout court. See ya soon cali!
En résumé, j’ai fait pratiquement tout ce que j’avais l’intention de faire ici avant mon arrivée et même un peu plus (puisque San Diego n’était pas sur ma liste). Voici donc un petit roman-photo (bon pas stricto sensus mais bon on va pas chipoter) de mes trépidantes péripéllades (péripéties/ballades) :
SEQUOIA : A une heure et des miettes de chez moi. Mon penchant naturel pour les records et les trucs "les plus..." m'ont évidemment trainée par les cheveux jusqu'à ce parc naturel que je ne pouvais pas ne pas visiter
C'est pas si grand que ça un Sequoia finalement, un pouce tout au plus... (oui la traditionnelle blague de la perspective, ma préférée)
Je confirme : la perspective jouait bien en ma faveur (ou alors j'ai un très gros pouce)
J'aurais bien fait une petite animation "avant-après" pour que ce soit plus intéractif mais bon à défaut vous n'aurez que le "après". Tout ca pour montrer que c'est gros, un séquoia. A noter, sur la pointe des pieds-les bras levés pour conserver une échelle humaine moyenne (pour cause de "sujet atteint d'une forme quelconque de nanisme")
Ah! Celui là il commence à être plutôt pas mal pas mal
M'en fous, même pas impressionnée! Toute manière c'est toujours moi la plus petite
Du haut de Moro Rock, une vue imprenable (et très dégagée n'est-ce pas) sur la vallée et la Sierra Nevada
Et les gagnants sont :
-> dans la catégorie "arbre avec le plus gros diamètre connu à ce jour dans le monde" (merci les blagueurs de m'épargner vos commentaires douteux) avec
- une hauteur de 81.5m
- une circonférence à la base de 32.8m
- un diamètre à 1.4m de hauteur de 8.8 m
Le grand là à gauche! "General Grant"
-> dans la catégorie, "arbre le plus gros tout courts connu à ce jour dans le monde" avec :
- une hauteur de 83.8 m
- une circonférence de 31.3 m
- un volume estimé à 1487 m3 soit beaucoup de piscines olympiques ou de tables de salon
Le gros là au fond! "Colonel Sherman"
NB : les sujets sont à taille humaines, ceux-là.
OCEANO : petite ville balnéaire sur la côte pacifique (avec un nom comme ça, il est évident qu'il ne s'agit pas d'une station de ski). Mon premier contact (oculaire, le physique viendra plus tard) avec l'océan pacifique.
Un peu de philosphie
Un joli levé de soleil sur ces collines que j'aime tant. Oui! je prends des photos en conduisant, ca fait passer le temps. Et oui! c'est dangereux...
YOSEMITE PARK (sous le soleil): Lieu légendaire s'il en est. Il fallait quand même que j'y retourne, j'ai donc décidé de me payer le luxe d'aller voir le coucher du soleil sur le parc. Et ben c'est plutôt joli! J'ai même marché un peu (2h) sur une partie d'un chemin de rando (et le dénivelé, j'aime ça!). Ca valait le coup de rouler 3h (aller -puis 3h retour). Bon à savoir : manger aide à rester éveillé mais tache les vêtements...
La vallée et le célèbre half-dome (qui porte bien son nom) à droite
Moi! histoire de dire "j'y étais!" (fais gaffe il y a un half-dome derrière toi.)
coucher de soleil sur le half-dome (oui encore lui)
couché de soleil tout court. See ya soon cali!
mardi 7 juin 2011
Chantons, dansons, conduisons sous la pluie
Cette ville aurait du être la ville de mes rêves : une ville pleine de culture, de charme et de raffinement. Une merveille où se mêlent collines et embruns dans la baie enjambée par le très fameux Golden Gate bridge.
Une atmosphère au croisement entre la bonne humeur Californienne et l’émulation d’une grande ville. Légère mais pas futile, intellectuelle sans être ennuyeuse, divertissante sans trop de snobisme, riche sans sombrer dans l’ostentatoire, grandiose et pourtant incroyablement humaine. Voilà ce qu’aurait du être San Francisco : la ville dans laquelle j’aurais tenu un petit commerce d’épicerie fine française, épousé un merveilleux américain plein d’esprit, d’attention et de muscles et vécu une vie saine à la fois paisible et enivrante.
J’y aurais fait fortune en détenant le monopole de saucisson et mes weekends auraient consisté à assister à des dégustations de vins (rouges, blancs, rosés, coca-colatisés) en regardant le soleil se coucher derrière l’une des je-sais-pas-combien de collines qui embrassent la ville et ma principale préoccupation aurait été « qu’est-ce que je vais bien pouvoir manger ce soir ? ».
J’y aurais perdu 5 kg, 4cm de tour de fesses et 90% de ma cellulite en arpentant les rues sinueuses qui auraient séparé mon échoppe de ma jolie maison dans North Beach. J’y aurais organisé des grosses fêtes sur mon rooftop avec vue sur la Coit Tower en compagnie de mes voisins artistes homosexuels et de mes amis universitaires.
Et puis on serait tous aller passer notre gueule de bois le dimanche autour d’un brunch avec bottomless mimosa sur Washington Square avant d’aller chanter des chansons autour d’un feu de bois sur la plage de la marina.
Mais non, à la place, il a fait un temps de #@&%*$, j’ai passé des heures et des heures à conduire sous la pluie dans tout le nord de la Californie et j’ai failli : mourir/me faire arrêter/tomber malade. Car oui ! il semblerait que dès que copain Seb et moi décidons de faire un weekend quelque part aux Etats-Unis (et ce indépendamment de l’endroit ou de la période de l’année), la théorie du chaos s’organise soudainement pour que du désordre entropique météorologique émerge une très systématique pluie diluvienne. Donc au final, après 4h de trajet pour rejoindre le paradis (oui c’est le nouveau surnom de Seb), et ben c’était parti pour une soirée de folaille ! Enooooorme dodo party à partir de 23h pour être en grosse forme le lendemain. Destination : le légendaire Yosemite Park. On ajoute au compteur 4h de route (sous la pluie) pour arriver dans le plus ancien parc national du monde (sous la pluie) et passer quelques heures dans ce lieu légendaire (sous la pluie).
Petit bilan chiffré :
- 100% d’humidité
- 3% de visibilité
- 12 minutes de randonnée
- 0$ à l’entrée (vive le passe annuel !)
- 5,60$/gal d’essence juste avant le parc (rackeeeeeeeet !) mais
- 150% d’anticipation donc on s’en fout (on a la lose, certes, mais on n’est pas des brêles non plus)
- 95% de chances pour que Seb meurt d’une pneumonie dans la semaine
- 80 ans qu’on n’avait pas vu un temps aussi pourri dans la région au mois de juin
- 1000 raisons de ne plus jamais faire un weekend avec Seb…
Heureusement il en faut plus que ça pour m’abattre ! Car oui méchant destin, tu peux entraver la route de mes voyages par tous les losers/intemperies/contre-temps que la loi de Murphy autorise, rien n’entravera ma soif de découverte et d’aventures HAHAHA (rire diabolique) !
Petit réconfort après les 4h de trajet retour (sous la pluie) vers SF, nous avons pu nous extasier devant quelques scènes auxquelles un ciel parfaitement clair et une journée ensoleillée ne permettent pas d’assister.
Lendemain, Seb s’en va… chouette ! Il va peut-être enfin faire beau ! et effectivement, malgré la journée d’averses unanimement annoncée par toutes les stations météo googlisées du web, et bien il n’a pas plu ! Du coup, visite de San Francisco au sec ! Et San Francisco c’est chouette (un peu comme je l’ai décrit au-dessus). Cependant (et là je sais que je mets ma vie en jeu, préparez-vous a me lancer des cailloux fervents défenseurs de SF) et bien j’ai préféré New York City (je prépare de ce pas ma demande d’asile auprès du consulat américain) ! Certainement parce qu’il ne faisait pas super beau, parce que j’étais fatiguée et que je n’y ai passé qu’une journée mais le fait est que San Francisco n’a pas ravi mon cœur…
C’est tout de même les yeux pleins de belles images (et les jambes pleines de courbatures en puissance) que j’ai repris la route (sous la pluie) pour parcourir les dernières 4h30 (…) qui me séparent de la fin de mon weekend. Je tiens à adresser là une mention d’honneur spéciale à Toyota qui conçoit des voitures à la tenue de route impeccable. Car oui ! malgré mon amour pour les sports en tout genre, j’ai pas trop kiffé de surfer sur la 99 et donner par la même toutes ces lettres de noblesse au mot « aquaplaning »… et je ne pense pas que tout le monde puisse en dire autant de sa voiture (à moins que dimanche dernier n’ait été un « bande-d’arrêt-d’urgence Sunday »).
Conclusion : vivement le Wisconsin, il y aura peut-être du soleil là-bas, haha (rire jaune)!
Le reste des photos ici : https://picasaweb.google.com/106599968539865551074/SanFrancisco#
Une atmosphère au croisement entre la bonne humeur Californienne et l’émulation d’une grande ville. Légère mais pas futile, intellectuelle sans être ennuyeuse, divertissante sans trop de snobisme, riche sans sombrer dans l’ostentatoire, grandiose et pourtant incroyablement humaine. Voilà ce qu’aurait du être San Francisco : la ville dans laquelle j’aurais tenu un petit commerce d’épicerie fine française, épousé un merveilleux américain plein d’esprit, d’attention et de muscles et vécu une vie saine à la fois paisible et enivrante.
J’y aurais fait fortune en détenant le monopole de saucisson et mes weekends auraient consisté à assister à des dégustations de vins (rouges, blancs, rosés, coca-colatisés) en regardant le soleil se coucher derrière l’une des je-sais-pas-combien de collines qui embrassent la ville et ma principale préoccupation aurait été « qu’est-ce que je vais bien pouvoir manger ce soir ? ».
J’y aurais perdu 5 kg, 4cm de tour de fesses et 90% de ma cellulite en arpentant les rues sinueuses qui auraient séparé mon échoppe de ma jolie maison dans North Beach. J’y aurais organisé des grosses fêtes sur mon rooftop avec vue sur la Coit Tower en compagnie de mes voisins artistes homosexuels et de mes amis universitaires.
Et puis on serait tous aller passer notre gueule de bois le dimanche autour d’un brunch avec bottomless mimosa sur Washington Square avant d’aller chanter des chansons autour d’un feu de bois sur la plage de la marina.
Mais non, à la place, il a fait un temps de #@&%*$, j’ai passé des heures et des heures à conduire sous la pluie dans tout le nord de la Californie et j’ai failli : mourir/me faire arrêter/tomber malade. Car oui ! il semblerait que dès que copain Seb et moi décidons de faire un weekend quelque part aux Etats-Unis (et ce indépendamment de l’endroit ou de la période de l’année), la théorie du chaos s’organise soudainement pour que du désordre entropique météorologique émerge une très systématique pluie diluvienne. Donc au final, après 4h de trajet pour rejoindre le paradis (oui c’est le nouveau surnom de Seb), et ben c’était parti pour une soirée de folaille ! Enooooorme dodo party à partir de 23h pour être en grosse forme le lendemain. Destination : le légendaire Yosemite Park. On ajoute au compteur 4h de route (sous la pluie) pour arriver dans le plus ancien parc national du monde (sous la pluie) et passer quelques heures dans ce lieu légendaire (sous la pluie).
Petit bilan chiffré :
- 100% d’humidité
- 3% de visibilité
- 12 minutes de randonnée
- 0$ à l’entrée (vive le passe annuel !)
- 5,60$/gal d’essence juste avant le parc (rackeeeeeeeet !) mais
- 150% d’anticipation donc on s’en fout (on a la lose, certes, mais on n’est pas des brêles non plus)
- 95% de chances pour que Seb meurt d’une pneumonie dans la semaine
- 80 ans qu’on n’avait pas vu un temps aussi pourri dans la région au mois de juin
- 1000 raisons de ne plus jamais faire un weekend avec Seb…
Heureusement il en faut plus que ça pour m’abattre ! Car oui méchant destin, tu peux entraver la route de mes voyages par tous les losers/intemperies/contre-temps que la loi de Murphy autorise, rien n’entravera ma soif de découverte et d’aventures HAHAHA (rire diabolique) !
Petit réconfort après les 4h de trajet retour (sous la pluie) vers SF, nous avons pu nous extasier devant quelques scènes auxquelles un ciel parfaitement clair et une journée ensoleillée ne permettent pas d’assister.
Lendemain, Seb s’en va… chouette ! Il va peut-être enfin faire beau ! et effectivement, malgré la journée d’averses unanimement annoncée par toutes les stations météo googlisées du web, et bien il n’a pas plu ! Du coup, visite de San Francisco au sec ! Et San Francisco c’est chouette (un peu comme je l’ai décrit au-dessus). Cependant (et là je sais que je mets ma vie en jeu, préparez-vous a me lancer des cailloux fervents défenseurs de SF) et bien j’ai préféré New York City (je prépare de ce pas ma demande d’asile auprès du consulat américain) ! Certainement parce qu’il ne faisait pas super beau, parce que j’étais fatiguée et que je n’y ai passé qu’une journée mais le fait est que San Francisco n’a pas ravi mon cœur…
C’est tout de même les yeux pleins de belles images (et les jambes pleines de courbatures en puissance) que j’ai repris la route (sous la pluie) pour parcourir les dernières 4h30 (…) qui me séparent de la fin de mon weekend. Je tiens à adresser là une mention d’honneur spéciale à Toyota qui conçoit des voitures à la tenue de route impeccable. Car oui ! malgré mon amour pour les sports en tout genre, j’ai pas trop kiffé de surfer sur la 99 et donner par la même toutes ces lettres de noblesse au mot « aquaplaning »… et je ne pense pas que tout le monde puisse en dire autant de sa voiture (à moins que dimanche dernier n’ait été un « bande-d’arrêt-d’urgence Sunday »).
Conclusion : vivement le Wisconsin, il y aura peut-être du soleil là-bas, haha (rire jaune)!
Le reste des photos ici : https://picasaweb.google.com/106599968539865551074/SanFrancisco#
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